Les traitements face à la maladie de Parkinson

Après avoir présenté les causes de la maladie et ses troubles moteurs, il est important d’évoquer les solutions qui existent. Voici ce qu’il faut retenir pour mieux comprendre la maladie et les traitements afin d’accompagner les personnes atteintes par cette pathologie.
Après avoir présenté les causes de la maladie et ses troubles moteurs, il est important d’évoquer les solutions qui existent. Voici ce qu’il faut retenir pour mieux comprendre la maladie et les traitements afin d’accompagner les personnes atteintes par cette pathologie.
La maladie de Parkinson fait son apparition
Les premiers symptômes de la maladie (raideur, akinésie, tremblements) ont fait leur apparition et vous avez constaté une détérioration de l’état de santé de votre parent ? N’attendez pas que la maladie évolue à travers ses différents stades pour prendre les devants et éviter que votre proche subisse d’autres troubles dégénératifs : troubles de la marche, chutes, paralysie, constipation, démence, hallucinations, élocution, etc. Le but est de poser un diagnostic et de trouver une solution afin de ralentir la maladie voire d’écarter une maladie apparentée. C’est le cas de la maladie de Charcot, de la paralysie supra-nucléaire, de la maladie à corps de Lewy ou de l’atrophie multisystématisée.
Poser le diagnostic avant le traitement de la maladie de Parkinson
Si le diagnostic n’est pas toujours évident à déceler au début de la maladie, de nombreux critères permettent de porter un premier diagnostic.
L’examen médical de la maladie de Parkinson
C’est la première étape du diagnostic de la maladie de Parkinson effectué par le neurologue. Ce dernier va réaliser un examen clinique et interroger le patient pour en savoir plus sur les symptômes qui ont pu apparaître.
La description des symptômes de la maladie de Parkinson
Pour poser un diagnostic, le médecin doit constater au moins la présence de deux des trois principaux signes de l’apparition de la maladie neurologique : le tremblement de repos, la lenteur dans l’exécution des mouvements et la rigidité musculaire. D’autres symptômes peuvent également confirmer le diagnostic de la maladie de Parkinson comme les difficultés à écrire, la perte de l’odorat, les troubles du sommeil, les problèmes de digestion, la fatigue, la dépression, la maladresse ou encore le manque d’expression faciale.
Les examens d’imagerie de la maladie de Parkinson
Si ce type d’examens (scanner, IRM du cerveau, Dat-scan, etc.) n’est pas nécessaire pour déclarer l’apparition de la maladie, il est toutefois possible de les pratiquer selon les patients et leurs symptômes. Il peut aussi permettre de confirmer le diagnostic ou d’exclure la maladie selon le type d’imagerie.
L’examen sanguin de la maladie de Parkinson
Il n’existe aucun examen sanguin permettant de poser un diagnostic de la maladie de Parkinson ou de le différencier d’autres maladies apparentées.
La découverte d’un traitement face à la maladie de Parkinson
La découverte d’un traitement dopaminergique…
Dans les années 50, la découverte de la L-Dopa ou Lévodopa a été une révolution permettant de rétablir temporairement les capacités motrices et de redonner une qualité de vie aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Une fois ingérée, cette molécule parvient jusqu’au cerveau et se transforme en dopamine pour remplacer celle qui est en déficit car n’étant plus produite par les neurones dopaminergiques qui ont dégénéré.
…pour une stimulation cérébrale
Cette atteinte des neurones dopaminergiques se situe dans une zone précise du cerveau, appelée substance noire (ou « locus niger ») : ces neurones qui nous permettent de faire tous nos mouvements normalement au quotidien meurent et le cerveau n’en produit pas d’autres pour les remplacer. C’est le manque en dopamine chez le malade qui se traduit par les différents symptômes. D’autres médicaments sont apparus par la suite comme les agonistes dopaminergiques qui ont le même objectif : pallier le déficit en dopamine mais cette fois en mimant les effets sur les neurones responsables des mouvements.
Peut-on guérir de la maladie de Parkinson ?
Si les études ont permis de trouver des solutions et de prolonger l’espérance de vie des personnes touchées, l’évolution de la maladie de Parkinson provoque néanmoins un handicap. Aujourd’hui, des traitements existent pour prendre en charge les symptômes et ralentir la perte d’autonomie mais il n’est pas possible d’en guérir. C’est avec l’apparition des premiers symptômes moteurs que les personnes pensent à consulter afin d’effectuer un diagnostic de la maladie. Les effets indésirables ne se font pas ressentir donnant parfois l’illusion au malade et à son entourage que la guérison est possible. Toutefois, la maladie de Parkinson continue à évoluer et les traitements vont perdre en efficacité dans le temps. Les symptômes vont réapparaître par intermittence tout au long de la journée occasionnant des fluctuations des capacités et de l’autonomie de la personne difficiles à comprendre pour l’entourage.
Le traitement face à la maladie de Parkinson
Si la médecine s’est montrée particulièrement efficace pour combattre de nombreuses maladies et trouver de nombreux remèdes au cours du dernier siècle, il n’y a aucun traitement efficace pour guérir de la maladie de Parkinson. Néanmoins, il existe des « traitements antiparkinsoniens » qui peuvent être prescrits par un neurologue.
Le traitement médicamenteux…
Ces traitements médicamenteux ont plusieurs objectifs : agir sur les symptômes moteurs (lenteur, rigidité et tremblement), avoir une action plus large sur les signes non moteurs (dépression) et renforcer les taux de dopamine dans le cerveau des patients. Ces traitements dopaminergiques (Lévodopa ou agonistes) provoquent des effets secondaires (nausées, vomissements, dyskinésies, troubles du comportement). Les symptômes moteurs peuvent aussi être améliorés par la neurostimulation dont le but est de stimuler le cerveau avec des électrodes chez des personnes qui n’ont pas de troubles cognitifs ou de l’équilibre.
…ou le traitement non médicamenteux
Afin d’améliorer le quotidien des personnes, des traitements non médicamenteux comme la rééducation et la prise en charge psychologique sont également mis en place pour soulager certains symptômes de la maladie :
- La kinésithérapie : Elle permet de maintenir l’autonomie (mobilité et équilibre) pour les gestes du quotidien et lutter contre les douleurs liées à l’hypertonie plastique et aux déformations articulaires qui en découlent.
- L’activité physique : Pratiquer une activité soutenue, régulière et adaptée dans le temps aurait des effets bénéfiques sur la personne et ralentir ainsi la progression de la maladie.
- L’orthophonie : Ce traitement est efficace pour faire face aux troubles du langage et de la déglutition chez un(e) patient(e).
- L’ergothérapie : Créer un environnement stable est indispensable afin de limiter les risques de chute.
- Le soutien psychologique : Cette thérapie est proposée aux malades suite au développement de la maladie de Parkinson et de ses principaux symptômes.
Senior Compagnie accompagne les personnes face à la maladie de Parkinson
Si l’enseigne propose une aide et une assistance au domicile des personnes âgées, handicapées et dépendantes, nos auxiliaires de vie proposent un service dédié aux personnes victimes de maladie neuro-dégénérative comme la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. Tout en s’adaptant aux besoins du bénéficiaire, l’objectif est de proposer des exercices et des activités ludiques visant à stimuler le cerveau et entretenir sa mémoire au quotidien face au syndrome parkinsonien. Vous pouvez retrouver tous nos services sur Senior-Compagnie.fr et contacter l’agence la plus proche de votre domicile pour profiter d’un accompagnement adapté. Avec Senior Compagnie,
Sources : Association France Parkinson, Inserm
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