Les symptômes de la maladie de Parkinson

Si le diagnostic de la maladie de Parkinson repose sur la présence d’au moins deux des trois symptômes majeurs que sont la lenteur, la rigidité et les tremblements, d’autres troubles peuvent également faire leur apparition et confirmer le développement de la maladie chez une personne.
Si le diagnostic de la maladie de Parkinson repose sur la présence d’au moins deux des trois symptômes majeurs que sont la lenteur, la rigidité et les tremblements, d’autres troubles peuvent également faire leur apparition et confirmer le développement de la maladie chez une personne.
Les troubles de la motricité (triade motrice) de la maladie de Parkinson
La lenteur (akinésie)
C’est le symptôme le plus répandu de la maladie de Parkinson. La personne a des difficultés à effectuer des mouvements, notamment les plus complexes : enchaînement ou séquence de mouvements, coordination de plusieurs membres. La personne ressent de la fatigue, de l’engourdissement jusqu’au blocage et ne peut pas effectuer un mouvement. Cette pathologie apparaît au début de la maladie. En résumé, la lenteur, c’est à la fois la difficulté d’initiation des mouvements (difficulté à mettre en route le mouvement), la lenteur des mouvements eux-mêmes et une moins grande amplitude des mouvements.
La rigidité (ou raideur des mouvements)
C’est un signe très fréquent chez les patients atteints de la maladie. La personne ressent une tension excessive des muscles pouvant entraîner des douleurs et une sensation de raideur généralement le long de la colonne vertébrale et au niveau des articulations. Elle aura des difficultés à effectuer certains mouvements notamment au repos. Symptôme très courant, la rigidité provoque des tensions musculaires empêchant ou rendant plus difficiles les mouvements de la personne.
Le tremblement
Si c’est le symptôme le moins représentatif puisque 30% des patients ne le développeront jamais, c’est aussi le plus connu du public. La personne peut ressentir des tremblements au repos d’un membre supérieur comme la main et le poignet. C’est un des symptômes qui apparaît sur plusieurs années en fonction de l’évolution de la maladie. À noter que les tremblements s’arrêtent lorsque la personne est en mouvement. À ce jour, la maladie de Parkinson recense plus de 56 symptômes notamment décrits par les patients eux-mêmes et étudiés par les scientifiques.
Les troubles psychologiques de la maladie de Parkinson
L’hypermotivité et le stress peuvent être présent très tôt à travers des états un peu dépressifs causés par l’état de la maladie. La dopamine est impliquée dans les mouvements, mais pas seulement. Les personnes peuvent développer des troubles compulsifs et être submergé par les émotions (joie, tristesse, colère…).
L’anxiété est un trouble dont souffrent la moitié des patients de la maladie de Parkinson. Si certaines personnes ne connaissent pas les raisons de leur anxiété, d’autres vont en avoir conscience et risquent ainsi de se trouver à nouveau face à une crise d’angoisse (isolement chez soi, agoraphobie, etc.).
La dépression est un autre trouble psychologique qui touche souvent les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Elle peut également apparaître suite à l’annonce du diagnostic et se développer à l’image des autres symptômes.
L’apathie est un signe qui se rapproche de la dépression, mais la personne n’éprouve pas de la tristesse. Elle va avoir un manque d’initiative voire une totale indifférence lors des échanges avec son entourage.
Les signes non-moteurs de la maladie de Parkinson
Si la maladie de Parkinson se caractérise par des troubles cognitifs en raison de la disparition de neurones dopaminergiques dans une région particulière du tronc cérébral appelée la substance noire, des signes non-moteurs peuvent jouer un rôle dans la détérioration du quotidien de la personne atteinte par ce syndrome et impacter son espérance de vie. C’est notamment le cas si les traitements médicamenteux notamment le traitement dopaminergique comme la Levodopa n’est pas rapidement mis en place ou qu’une rééducation n’est pas instaurée par le médecin-traitant.
La fatigue est un gros handicap pour les malades. Après la moindre activité, ces derniers vont se retrouver dans un état de fatigue très important sans parvenir à réaliser leurs tâches quotidiennes. Cela nécessite un repos parfois lié à des troubles du sommeil.
Les troubles du sommeil concernent plus de 50 % des malades qui vont se réveiller plusieurs fois pendant la nuit ou dont les réveils sont trop matinaux. De nombreux critères peuvent impacter le sommeil comme l’âge, l’anxiété, les douleurs, les troubles urinaires, etc.
La somnolence diurne est directement liée à la mauvaise qualité du sommeil du patient. Les personnes vont avoir une facilité pour s’endormir à n’importe quel moment de la journée (en public, au travail, etc.) et cela va impacter de manière conséquente leur vie quotidienne et leur interaction avec l’entourage.
Les troubles de la sexualité sont fréquents dans la maladie de Parkinson puisque la dopamine joue un rôle majeur dans la libido. Le patient va avoir une baisse du désir ou une hypersexualité.
Les douleurs peuvent être liées à la prise de médicaments pour atténuer les symptômes de la maladie de Parkinson. Cela peut se traduire par des douleurs musculaires comme des crampes et une sensation de raideur qui entraîne une difficulté des mouvements chez la personne.
La troubles de la déglutition touche un tiers des patients et se manifeste par le ralentissement des mouvements de la langue et de la mâchoire. La personne va rencontrer des difficultés à avaler les aliments trop durs, trop gros et trop secs provoquant même de la toux.
Les troubles digestifs peuvent toucher jusqu’à 80 % des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Les personnes sont sujettes à des troubles gastriques (ballonnement et douleurs) et des troubles de la constipation.
Les troubles urinaires apparaissent à un stade avancé de la maladie. En plus des troubles moteurs l’empêchant de se rendre aux toilettes, la personne va avoir une grande difficulté à se retenir et va souffrir d’incontinence.
Les maladies apparentées à la maladie de Parkinson
Si la maladie progresse de manière différente entre chaque patient, les symptômes moteurs (paralysie, dyskinésie, problème d’élocution, troubles de l’équilibre, hallucinations, etc.) ou les effets secondaires comme les chutes peuvent également être liés à des maladies apparentées. Il est d’essentiel d’avoir connaissance de ces maladies neurologiques afin de mieux comprendre la maladie de Parkinson et l’évolution de la pathologie. Parmi les maladies apparentées, on retrouve : la paralysie supra-nucléaire, la dégénérescence corticobasale, la maladie à corps de Lewy et l’atrophie multisystématisée.
Senior Compagnie accompagne les personnes face à la maladie
Si l’enseigne propose une aide et une assistance au domicile des personnes âgées, handicapées et dépendantes, ses auxiliaires de vie proposent un service dédié aux personnes victimes de maladie neuro-dégénérative comme la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. Tout en s’adaptant aux besoins du bénéficiaire, l’objectif est de proposer des exercices et des activités ludiques visant à stimuler le cerveau et à entretenir sa mémoire au quotidien. Vous pouvez retrouver tous nos services sur Senior-Compagnie.fr.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre guide sur la maladie de Parkinson
Sources : Association France Parkinson – Inserm
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